Zèbre et enfant intérieur
Je vais exposer dans cet article des constatations, la manière dont j’accompagne les personnes concernées. Je ne suis pas neuropsychologue, ni psychologue, je me garde d’établir un diagnostic, ou de mettre une « étiquette » sur un profil.
La prise de conscience :
Depuis 2 ans, j’entends beaucoup parler autour de moi de HPI, HPE, Zèbre. L’hypersensibilité s’est invitée dans la promotion de la fac; Mes amies évoquent leur parcours; Des personnes que j’accompagne m’interroge sur ma faculté à les accompagner. Je n’ai alors pas de réaction.
Et puis en juillet 2019, alors que je suis moi-même en proie à un bouleversement émotionnel, je prends conscience, je sors du déni. Je suis en week-end avec une amie concernée par le sujet.
Et je lui demande : « vous êtes 3 bonnes amies avec qui je m’entends très très bien, vous êtes toutes les 3 concernées, donc je le suis ? » et elle de me répondre : « ben oui ! ». Ce qui était une certitude pour les autres, l’est devenu pour moi ou presque ! 😉 Ah bon, mais qu’est ce que c’est exactement ?
Le zèbre, un enfant blessé …
Voici ci-dessous des extraits de ce que témoignent les personnes que j’accompagne. J’utilise le masculin car je reçois autant d’hommes que de femmes.
Reviennent souvent ces sensations :
- je me suis senti différent dès l’enfance;
- je suis dans l’écoute et on me confie des secrets;
- j’ai des difficultés à créer des amitiés;
- j’ai un cerveau toujours en ébullition;
- j’ai la sensation d’être coupé de mon corps et de mes émotions;
- je me suis coupé de mon intuition;
- je ressens les atmosphères et je les prends pour moi;
- je ne suis pas moi;
- je me suis comparé et beaucoup dévalorisé;
- je ne supporte pas l’injustice.
L’enfant blessé ou plutôt la partie de nous qui est « mal aimée ou mal comprise » va tout faire pour être aimé de l’autre. L’autre étant la famille, la société et l’école en particulier.